Jardins Familiaux

Jardins Familiaux

 

 Jardins Familiaux

Un lien social

L’activité de jardinage n’est pas une finalité en soi. C’est surtout un prétexte pour rompre  l’anonymat, favoriser les rencontres et nouer des liens entre les habitants du quartier quel que   soit leur âge, leur culture et leur milieu social.
Le jardinage n’est pas forcément l’activité principale. Il en existe bien d’autres qui peuvent être pratiquées au jardin, un peu comme dans une salle des fêtes. Des animations festives, éducatives, culturelles, artistiques et d’insertion sont souvent proposées. Pique-nique, anniversaire, concert, apéro, repas et fête de quartier, café-jardin, cours de jardinage, expositions… il y en a pour tous les goûts, tous les âges et tous les talents. Le jardin permet aussi de tisser des relations entre les différents lieux de vie : écoles, centres de loisirs, maisons de retraite…
De plus en plus de jardiniers font pousser des variétés introuvables sur les marchés, ou des légumes cultivés dans leurs pays d’origine. Au-delà du goût, de la satisfaction de l’avoir cultivé soi-même, le potager peut apporter une reconnaissance vis-à-vis des autres.

Un avantage économique
Ils sont souvent très productifs, même si le rendement n’est pas primordial. Les surfaces étant peu importantes, les récoltes ne permettent pas souvent de nourrir les jardiniers, mais sont prétexte à l’organisation de repas. Pour ces occasions, il est courant que les jardiniers achètent des légumes en complément.

Un jardin écologique 

Jardins Familiaux

Ne pas utiliser de pesticides chimiques, récupérer l’eau de pluie, favoriser la biodiversité, composter, accueillir la faune… Les jardins familiaux participent pleinement à la préservation de l’écosystème urbain. En vivant au rythme du jardin, chacun prend conscience de l’absurdité écologique de consommer des produits qui parcourent des milliers de kilomètres pour parvenir jusqu’à nos assiettes. Bien évidemment, tous les jardiniers n’ont pas la fibre écologique, et il s’agit pour eux d’apprendre le savoir des anciens qui ne leur ont pas été légués. Certains jardins proposent des ateliers ou des cours sur le jardinage écologique pour pallier l’inexpérience.

 Qui sont les jardiniers ?
Impossible de dessiner le portrait-robot du jardinier urbain : actif ou retraité, en famille ou célibataire, tous se croisent un jour ou l’autre au potager. A l’évidence, ce sont surtout les personnes contraintes de loger en habitat collectif qui sont à la recherche d’un espace pour s’aérer. Il y a plus de femmes dans les jardins familiaux que dans les jardins ouvriers de nos grands parents. D’une part, parce que hommes et femmes sont sollicités pour y participer et, d’autre part, ces jardins étant très proches des habitations, les mères de famille peuvent y amener leurs enfants facilement .

L’investissement des jardiniers est variable. En moyenne un quart de ceux qui jardinent sont très assidus et viennent tous les jours ou presque. On peut adhérer à un jardin familiaux sans vouloir jardiner, simplement pour s’y promener, s’occuper de l’organisation d’événements conviviaux ou pour accueillir le public (animations, permanence d’ouverture du jardin, suivi des projets, relations avec les écoles, site Internet…). Dans un jardin familial il y a de la place pour toutes les bonnes volontés, même si le jardin est petit.

 

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site internet de CAZERES ETHIQUE http://www.cazeres-ethique.org/