
CLIQUEZ SUR LE LIEN – Cinq minutes de douceur, de plumes et de petits ploufs ! https://youtu.be/FIlfynRyVas
Laissez-vous bercer par ce moment de tendresse en compagnie de notre élégante famille cygne.






Source : INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel), LPO (Ligue de Protection des Oiseaux)
Nous avons la chance de pouvoir observer plusieurs espèces de Cygnes dans le sud-ouest. Mais le plus répandu et le plus connu reste le Cygne tuberculé (Cygnus olor). Il a été nommé ainsi en référence à la « bosse » noire au-dessus de son bec : le tubercule. Cette structure charnue et molle se développe à la maturité sexuelle des individus (vers 3 ans) et permet – pour les observateurs les plus aguerris – d’estimer leur âge mais aussi leur sexe puisque les cygnes ont un tubercule un peu plus charnu que les cygnesses (oui oui c’est comme ça qu’on appelle les femelles !).
Les Cygnes tuberculés vivent dans les zones d’eaux peu vives avec des berges leur promettant un abri et des possibilités de nidification. Pour la reproduction, mâle et femelle peuvent se choisir assez tôt (en général avec peu de différence d’âge) et vivent en monogamie en changeant rarement de partenaires. Contrairement aux idées reçues, la mort d’un partenaire n’entraine pas forcément la mort de l’autre, mais des comportements de stress peuvent être observés chez le survivant. Après une parade nuptiale endiablée, les deux construisent le nid (qui leur servira plusieurs années) mais ce sera principalement la femelle qui assurera la couvaison. Après un bon mois, les petits appelés cygneaux et cygnelles – bien que difficile à sexer à cet âge – éclosent et quittent le nid rapidement. C’est pour cela que nous avons la chance de voir ces petites boules de plumes se promener, accompagnées des deux parents qui assurent les soins parentaux.
Toute la famille peut alors glisser leur ventre sur l’eau grâce à leurs pattes palmées, à la recherche de plantes aquatiques et éventuellement de petits poissons, amphibiens ou mollusques aquatiques. Ils communiquent entre eux grâce à des vocalisations précises leur permettant de se saluer, d’alerter d’un danger, de signaler de la nourriture etc …
Parents et jeunes restent ensemble jusqu’au printemps de l’année suivante, où une nouvelle couvaison sera lancée. A l’état sauvage, on estime la longévité de l’espèce à une vingtaine d’années.
L’espèce est protégée par la loi. Cela signifie que toute interaction directe (déranger, toucher, tuer) est interdite mais également toute interaction indirecte (destruction de son habitat).
Marine de la Maison Garonne